Les joueurs du Canadien peuvent s’inspirer du trio d’Evans-Gallagher-Anderson

BROSSARD — Le trio de Jake Evans, Josh Anderson et Brendan Gallagher est celui qui a été le plus constant chez le Canadien depuis que les trois vétérans ont été réunis lors du deuxième match du club montréalais cette saison.

Et ce n’est pas une coïncidence, a indiqué l’entraîneur-chef Martin St-Louis.

«Ils savent ce qu’ils sont, a dit St-Louis, mercredi. Il n’y a pas de crise d’identité. Ils exploitent leurs atouts.»

Gallagher a deux buts à sa fiche cette saison et Anderson, un. Ils sont deux joueurs qui ont fait partie des grands travaux de St-Louis depuis son arrivée à Montréal, alors que le membre du Temple de la renommée a cherché à diversifier leur jeu.

«Ils jouent ‘la game’, pas juste ‘leur game’», a imagé St-Louis.

«Quand vous jouez ‘la game’, vous touchez plus à la rondelle et quand vous touchez plus à la rondelle, votre confiance monte, a-t-il enchaîné. Quand votre confiance monte, vous produisez plus. Jouer ‘la game’, ç’a un gros effet domino.»

Gallagher ne croit pas s’être complètement réinventé comme joueur. Il continue d’aller déranger l’adversaire en s’installant autour du filet. Il reconnaît toutefois avoir ajouté des cordes à son arc.

St-Louis a d’ailleurs noté que le petit ailier semblait plus à l’aise quand il touchait la rondelle ailleurs qu’autour du filet.

«Il m’a fait voir le jeu de manière différente, a mentionné Gallagher. Je dois profiter de ce qui s’offre à moi durant le jeu.»

En quatre sorties depuis le début de la saison, le Tricolore a accordé six buts à deux reprises. St-Louis n’a pas voulu blâmer le travail défensif pour expliquer ces déboires.

«Ce sont de petites actions sur la glace qui n’ont aucun rapport avec notre système ou nos concepts. Ce sont des actions qui montent nos chances de victoire, sans la garantir», a-t-il dit.

Comme exemple, St-Louis est revenu sur une punition contre le défenseur Kaiden Guhle à mi-chemin en deuxième période du match de lundi face aux Penguins de Pittsburgh. Guhle a voulu se porter à la défense d’un coéquipier, ce qui a annulé l’avantage numérique qu’aurait obtenu le Tricolore.

St-Louis a aussi mis l’accent sur l’importance de reconnaître les situations où il est préférable d’y aller d’un jeu simple pour effectuer un changement – particulièrement en deuxième période.

«Nous essayons de frapper des circuits, alors qu’en deuxième période, c’est bon de frapper des simples pour que nos joueurs puissent respirer et ne pas être épuisés si nous devons nous défendre, a affirmé St-Louis. Nous parlons beaucoup de jouer creux dans la zone adverse; ça ne veut pas dire de ne pas tenter de jeux à la ligne bleue, mais ils doivent être réfléchis.»

Le trio d’Evans excelle notamment dans ce style, que les autres unités auraient parfois avantage à imiter.

«Vous devez lire le jeu et comprendre que, si vous êtes sous pression, c’est bien d’y aller de jeux simples», a dit Evans.

Le Canadien jouera son prochain match jeudi, quand il accueillera les Kings de Los Angeles au Centre Bell. Les Kings rendent visite aux Maple Leafs de Toronto, ce soir.

Dach saute son tour

L’attaquant Kirby Dach n’a pas participé à l’entraînement du Canadien, mercredi, profitant plutôt d’une journée de traitements.

Dach a amassé une aide en quatre parties jusqu’ici cette saison. Il a été employé en moyenne 16:07 par rencontre.

St-Louis a rappelé que Dach a été limité à moins de quatre périodes de jeu la saison dernière.

«Il a manqué beaucoup de temps, a-t-il dit. Il faut être patient, mais nous sommes agressifs avec notre patience.

«Ça va venir avec des répétitions, des discussions, du vidéo, a ajouté St-Louis. Et on le mène vers ça. Mais il travaille, il finit des mises en échec. Je révisais le dernier match, et il est engagé physiquement. Il faut l’amener à un point où ‘la game’ est plus facile et vous y arrivez en jouant ‘la game’.»

St-Louis a aussi indiqué que le défenseur Jayden Struble avait reçu le feu vert pour recommencer à jouer. Il n’a pas précisé s’il affrontera les Kings.