Votre annonceur depuis le premier jour
PHOENIX. La voix du Phoenix depuis maintenant 12 ans, Jean-Pierre Quirion se prépare pour la prochaine campagne avec la même vigueur qu’à ses débuts. L’annonceur maison partage pourquoi il est toujours aussi passionné.
Bien assis entre les deux bancs des pénalités, Jean-Pierre Quirion fait maintenant partie intégrale de l’expérience d’un match au Palais des sports. À l’arrivée du Phoenix de Sherbrooke dans la LHJMQ en 2012, il n’a pas hésité une seule seconde à déposer sa candidature pour le poste d’annonceur maison. Si les joueurs, les entraîneurs et les directeurs gérants ont changé au fil du temps, il est l’un des valeureux qui est ici depuis le jour 1.
L’annonceur et animateur radio explique que cette passion pour l’animation remonte à bien plus longtemps que ses premiers matchs avec le Phoenix. Celui qui agite les foules des arénas, des galas de luttes et bien d’autres événements, partage que dès son jeune âge, il baignait déjà dans ce monde.
« Quand j’étais petit, ce qui m’intéressait dans le hockey, c’était les commentateurs et les annonceurs qui selon moi, apportaient quelque chose de magique au spectacle. Lorsque je jouais au hockey dans la rue, j’étais le commentateur et je “tripais”. Je savais déjà à l’époque que c’était ce que je voulais faire plus tard. »
GRANDIR AU TRAVERS DU TEMPS
Le Sherbrookois est le premier à l’admettre, le travail d’annonceur n’est pas quelque chose d’acquis dès le départ. Il dit espérer être bien meilleur aujourd’hui qu’il ne l’était à son premier match.
« Au fil des années, on développe des habitudes, on essaie des choses et on construit notre signature. On a une créativité qu’on peut explorer et j’adore ça. Je suis aussi un grand fan de lutte, ce qui m’influence beaucoup dans mon style. Quand je lance la soirée en disant “Mesdames et messieurs, garçons et filles, enfants de tous âges, bonsoir !”, c’est une phrase qui est justement issue du monde de la lutte », explique-t-il.
Questionné sur le plus grand moment de sa carrière avec les Oiseaux, l’annonceur admet que c’est un choix extrêmement difficile. Il est tout de même en mesure d’identifier une soirée bien précise.
« Le 13 décembre 2019, je m’en souviens parce qu’on en discutait récemment pendant un balado. C’était un match contre les Wildcats de Moncton. Un match hargneux, violent, méchant. Je m’en souviens parce que la foule était absolument incroyable. Je me nourrissais de l’énergie des gens et je leur en donnais en retour. C’était mémorable. »
Jean-Pierre Quirion termine en précisant que ce qui le motive avant tout, c’est l’amour du sport qu’il partage avec des milliers d’amateurs.
« Le Phoenix, c’est aussi beaucoup d’émotions. De grandes victoires, des éliminations crève-cœur ou des présentations inoubliables. C’est ce qui me pousse à revenir année après année. Il y a aussi les gens qui viennent me voir pour parler ou simplement pour me saluer. »