Une étape se confirme dans le dossier de Mitchell-Montcalm

SCOLAIRE. Le projet de l’école secondaire Mitchell-Montcalm est désormais dans le Plan québécois des infrastructures (PQI) 2024-2034 comme l’a initialement rapporté La Tribune.

Il n’y a pas de grande surprise pour le directeur général du Centre de services scolaire de la Région-de-Sherbrooke (CSSRS) , Sylvain Racette, alors que le projet avait déjà été annoncé à l’étude en janvier dernier.

«On est content, mais pas surpris. On est en contact avec nos collègues du ministère et on savait que le dossier était pris au sérieux », affirme-t-il

Cette confirmation dans le PQI donne-t-elle meilleur espoir pour la promesse de François Legault sur la construction en 2026 ? 

«Nos équipes sont toujours en discussion. La promesse était audacieuse. Il faut savoir que ce n’est plus nous qui sommes en contrôle, c’est maintenant au PQI, mais ça chemine bien et rapidement. »,indique M.Racette.

Alors que les besoins en espace dans cette école sont toujours très très importants, des classes modulaires ont été aménagées.

«C’est certain que c’est une école avec peu d’espace, c’est difficile d’offrir les services éducatifs que nous voulons. Ça va nous permettre d’avoir un agrandissement qui va faire un grand bien», explique-t-il. 

Au début de l’année 2024, la députée de Saint-François, Geneviève Hébert, avait indiqué que le dossier cheminait. 

« Il y a énormément de travaux à faire en éducation partout au Québec, que ce soit la construction ou la rénovation. Actuellement, celui de Mitchell-Montcalm continue de bien cheminer. Ce que j’entends est positif. On n’a pas encore d’annonce, mais j’ai bon espoir qu’on va voir émerger un beau projet en Estrie. On le voit que c’est un besoin criant à Sherbrooke », exprime le directeur général du CSSRS.

Rejoint mercredi après-midi, la députée de Sherbrooke, Christine Labrie espère que le projet pourra passer à l’étape suivante dès l’an prochain.

«Comme ça fait plusieurs années que nous attendons cette école et que le projet a été retardé souvent, il va devoir procéder rapidement, parce qu’on a déjà besoin de ces classes», mentionne la députée solidaire.