Les vignettes de stationnement à 50 $ pour les résidents n’y sont plus
STATIONNEMENTS. Les vignettes de stationnement pour les résidents à 50 $ ont été abolies pour l’année 24-2025 par le conseil municipal lors de la séance du mardi 15 octobre.
C’est à la suite d’un amendement souhaité par le conseiller du district de l’Université, Paul Gingues, qu’un vote a eu lieu pour confirmer le retour de la gratuité. Huit élus ont voté en faveur, sept contre.
Rappelons que le conseiller du district de l’Université a exprimé à plusieurs reprises son mécontentement envers ce montant qui visait, entre autres, les citoyens de son secteur.
Ce dernier critiquait, il y a quelques semaines, dans le Sherbrooke.info, le fait que des entrepreneurs autonomes, comme des coiffeuses, avaient des difficultés à attirer la clientèle.
Certains membres de Sherbrooke Citoyen ont plaidé pour l’importance de ce revenu récurrent, estimé à 25 000 $, dans les coffres de la Ville de Sherbrooke. C’est le cas de la conseillère du district de l’Hôtel-Dieu, Laure Letarte-Lavoie.
« On dit qu’on a besoin de services, et c’était un revenu récurrent qu’on était allé chercher. Je suis en défaveur de cette proposition, même si cela touche plusieurs résidents de mon secteur. Il y a quand même beaucoup de choses que l’on peut faire avec le montant que ça nous rapportait », estime-t-elle.
De leur côté, plusieurs indépendants parlaient, entre autres, d’iniquité lorsqu’ils évoquaient cette vignette, dont la conseillère du district du Pin-Solitaire, Hélène Dauphinais.
« Les gens qui veulent se stationner devant chez eux doivent s’acheter des vignettes. Il y a une certaine inégalité par rapport à ceux qui se stationnent devant leur domicile ailleurs dans la ville », mentionne-t-elle.
Pour sa part, la conseillère du district d’Ascot, Geneviève La Roche, considère que la mesure a été instaurée en raison « des demandes des citoyens ».
« Ils demandaient de conserver le privilège du stationnement sur rue parce qu’ils trouvaient que les occupants de générateurs de déplacements les occupaient davantage qu’eux. Selon moi, si on veut utiliser davantage l’espace public, je pense que ça peut venir avec un coût », dit-elle.