Les 50 ans de Sporobole fêtés par une exposition historique 

ARTS.  Le centre en art actuel Sporobole soulignera son 50e anniversaire par l’entremise de l’exposition Vers l’impossible : 50 ans d’autogestion artistique à Sherbrooke. Souhaitant mettre de l’avant l’évolution de l’organisme, l’exposition sera présentée dès le 31 mai.  

Alors qu’elle fait partie des quelques activités englobant les célébrations du demi-centenaire de Sporobole, l’exposition en question sera en place jusqu’au 27 juillet. 

« Elle met en lumière les enjeux organisationnels et artistiques auxquels le regroupement puis le centre ont fait face au fil des ans. En dégageant l’histoire telle qu’elle a été consignée par les gens qui l’ont vécue, elle propose de rendre apparents les nombreux récits qui y sont enfouis. Chaque archive a été sélectionnée afin d’éclairer le rôle de l’organisme dans la région, l’effet des changements organisationnels sur ses pratiques d’autogestion et sa relation avec l’art et la technologie », informe Sporobole par le biais d’un communiqué. 

Rappelons que l’organisation, définie aussi comme un centre de recherche, de production et de diffusion artistique en contexte numérique, a vu le jour en 1973 en tant que Regroupement des artistes des Cantons de l’Est (RACE). C’est en 2006 qu’elle a pris une autre tangente en changeant d’identité pour Sporobole. 

« En somme, il s’agit d’esquisser un panorama des changements et de la continuité dans l’histoire du regroupement d’artistes devenu centre de recherche et de réaffirmer son importance auprès de la communauté culturelle », continue l’organisme culturel. 

Dans le cadre de cette exposition, Sporobole collaborera avec le Musée des beaux-arts de Sherbrooke afin de faire le point sur « l’évolution de l’écosystème artistique en l’Estrie et des impacts du RACE/Sporobole ». Les deux camps tiendront une table ronde le 15 juin. 

Les festivités avaient déjà été entamées par le lancement du projet Vivace, qui permet de « stimuler la transformation numérique du secteur culturel québécois ». Sporobole avait d’ailleurs reçu 400 000 $ du gouvernement du Québec pour ce projet.