L’école D bien accueillie par les citoyens selon Geneviève La Roche 

ÉDUCATION. La conseillère du district d’Ascot, -Geneviève -La -Roche, est satisfaite de la rencontre informative sur l’école D qui s’est déroulée jeudi dernier (24 octobre). Selon elle, il semble y avoir une meilleure acceptation sociale concernant le choix du nouveau lieu.

Rappelons que le dossier de l’école D remonte déjà à quelques années, lorsque le -Centre de services scolaire de la -Région de -Sherbrooke (CSSRS) avait choisi un terrain sur la rue -Hallée pour y construire la nouvelle école primaire. C’est à la suite d’une discorde financière entre le ministère de l’Éducation et la -Ville de -Sherbrooke que le -CSSRS a dû se tourner vers le terrain près de l’école internationale -Du -Phare.

Mme -La -Roche a indiqué que les inquiétudes exprimées par les personnes présentes étaient surtout liées aux enjeux de circulation, tout en admettant que la plupart des citoyens sont contents de voir qu’une école sera construite.

« -La circulation a été un enjeu soulevé. Les citoyens se questionnaient sur le nombre d’autobus qui allait être ajouté dans le secteur et sur le nombre de parents qui pourraient amener leurs enfants en voiture. Nous avons pu rassurer certaines personnes en mentionnant qu’il s’agissait d’une école de quartier sans vocation spécifique, avec un maximum de quatre autobus », mentionne -Mme -La -Roche.

Les inquiétudes portent également sur la sécurité dans le secteur, qui, selon la conseillère, nécessite déjà des travaux pour rehausser la sécurité, notamment l’ajout d’un trottoir sur la rue de l’-Aurore-Boréale.

« -Les enjeux sont déjà importants, mais c’est l’occasion de venir y remédier. En fait, c’est déjà prévu dans les prochaines années. »

Pour le reste, -Mme -La -Roche a souligné que les regards étaient tournés vers le -CSSRS, car les citoyens demandaient une cour d’école plus verte, trouvant les esquisses « très bétonnées ».

« -Nous sommes dans une futur école en milieu boisé et nous voudrions que ce soit une école ouverte sur la nature. Surtout qu’il y a beaucoup d’écoles qui réaménagent leurs cours en ce moment avec leurs budgets, nous pourrions -peut-être prévoir cela, même si le -CSSRS possède des normes », -a-t-elle lancé.

Malgré les « remous » que l’arrivée d’une école peut entraîner dans un secteur, -Mme -La -Roche croit que les citoyens doivent voir cela comme un gain à long terme.

« C’est très précieux pour un quartier. Je me souviens que lors des premières consultations, certaines personnes disaient que c’était un quartier de retraités et se demandaient pourquoi une école devait y être construite. Il est important de penser à long terme ; nous savons que dans quelques années, il y aura sûrement des familles, surtout avec le développement du -Carré -Belvédère », -indique-t-elle.