Le Petit Quartier toujours en attente d’une réponse positive de la ville

SOCIÉTÉ. Les délais ne font que s’accumuler pour ce projet unique et prometteur, dans un contexte où la construction de logements est une priorité pour les autorités municipales.

Depuis son dévoilement en 2016, le projet domiciliaire novateur ne fait qu’être repoussé par différentes exigences ou demandes de modification de la ville et du ministère de l’Environnement. Une confirmation de la capacité de portance des sols, la conformité des plans d’implantation et d’intégration architecturale (PIIA), des modifications au plan d’aménagement paysager; tous des contre-temps qui se sont ajoutés à la pandémie, la restructuration à la firme de génie-conseil impliquée et le désistement d’acheteurs.

Même si les obstacles se sont dressés les uns après les autres et freinés la réalisation de ce quartier nouveau genre, ses porteurs demeurent optimistes que cette fois-ci sera la bonne.

 » Les dernières demandes de la ville concernaient des modifications au plan d’aménagement paysager. On a dû prévoir l’élargissement les ruelles pour laisser passer les camions de la ville. Chaque modification a un effet domino sur le reste ce qui allonge encore les délais « , explique Marie-Josée Martel, membre du C.A. du Petit Quartier. 

Elle indique que les derniers documents avec les mises à jour exigées par la ville ont été déposés début juillet et que la poursuite du projet est entre les mains des élus.

 » On espère une approbation du conseil municipal à la prochaine assemblée au mois d’août, pour une mise en chantier, si tout se passe bien, dès l’automne « , ajoute Mme Martel.

Rappelons que la construction de 73 mini maisons devrait se faire sur un terrain de 400 mille pieds carrés situé dans l’arrondissement Fleurimont, au coin des rues Papineau et Duplessis. Le projet a été élaboré sous la forme d’une coopérative d’habitation participative, un modèle jusqu’ici, unique au pays.