Le Parcours Parkinson est de retour
ORGANISME. Parkison Estrie est en préparation pour sa traditionnelle marche, le Parcours Parkinson au tour du Lac des Nations qui aura lieu ce samedi 14 septembre.
Sous le thème Bouger c’est la vie, donner c’est l’espoir, ce parcours est l’activité de financement la plus importante de l’organisme estrien. Pour la deuxième année consécutive, Alex Nevsky en est le porte-parole officiel; il marchera avec les personnes présentes et offrira une prestation musicale au cours de la journée.
Touché personnellement par le biais de son père qui en souffre, Alex Nevsky souhaite aider Parkinson Estrie à amasser plus de 35 000$.
La directrice générale de l’organisme, Charlène Brulard, invite la population à se joindre à eux.
« C’est une marche très familiale! Cette année on veut avoir plus d’animation pour les enfants. On souhaite que les gens se rassemblent. La marche vise à soutenir et saluer ceux qui vivent avec la maladie », informe Mme Brulard, en ajoutant que c’est une belle occasion de faire connaître l’organisme et la maladie, qui est encore méconnue par certains.
« C’est une maladie encore peu connue. Nous voulons la mettre en avant plan pour que les personnes atteintes puissent bénéficier des meilleurs services », affirme Mme Brulard, soulignant que le dépistage est un élément central.
La directrice générale indique qu’une partie des fonds sera dédiée à la recherche, puisqu’aucun traitement n’est encore disponible pour guérir la maladie.
« Une partie des fonds que nous collectons chaque année est versée à Parkinson Québec pour continuer les efforts de recherche. Ces traitements permettent une meilleure qualité de vie au quotidien et contribuent à atténuer les symptômes », explique Mme Brulard.
En avril dernier, Charlène Brulard mentionnait au Sherbrooke.info que les demandes de services auprès de l’organisme sont en augmentation, notamment pour les services psychosociaux destinés aux personnes atteintes ainsi qu’aux proches aidants.
« Les gens ont besoin de se sentir soutenus dans cette épreuve et ces besoins sont très pressants. Nous constatons également que certaines personnes qui sollicitent nos services sont plus jeunes. On a tendance à penser que cette maladie affecte principalement les personnes âgées. C’est une réalité différente pour celles qui sont toujours actives sur le marché du travail ou qui sont parents de jeunes enfants », conclut-elle.