Le conseil municipal approuve l’installation d’une pumptrack
POLITIQUE MUNICIPALE. Mise sur pause il y a quelques semaines afin de sonder la population, la piste à rouleaux (pumptrack) sera, sur recommandation de l’administration municipale aménagée au Parc Jacques-Cartier, derrière les terrains de tennis.
Estimé à un coût d’un million de dollars, l’aménagement de cette piste de 3 900 m² permettrait à Sherbrooke d’offrir un type d’infrastructure de plus en plus populaire en province.
Lors de la session plénière, une présentation a été faite par les équipes d’analyse qui ont recommandé d’aller de l’avant pour la réalisation du projet.
Or, lors de la période de question des citoyens, certains intervenants et entrepreneurs du milieu ont soulevé certaines préoccupations concernant la demande originale d’ériger une structure permanente en asphalte. D’autres option produites à Sherbrooke seraient plus écologiques, faciles d’entretien et de surcroit, modulaires, selon eux.
La présidente de la compagnie X-TRACK, spécialisée dans ce domaine, a assuré que certaines pistes ne représentaient pas de problèmes d’entreposage puisque faciles à démonter et à déplacer vers d’autres sites, extérieurs ou intérieurs.
« Comptez vous prendre le temps de nous consulter avant d’investir 1 M$ d’argent public ? », a questionné Pascale Laroque.
Au vu de ces nouvelles informations, les conseillers ont adopté un amendement mandatant « les services afin de présenter au conseil municipal différentes options de piste à rouleaux ».
« On doit prendre le temps de bien évaluer toutes les options du type de pistes existantes avant de faire un choix. On a l’opportunité d’innover avec une piste éco-responsable », a insisté M. Gingues.
La ville espère aller en appel d’offres au cours de prochaines semaine et maintient son objectif d’ouvrir la piste aux citoyens à l’automne 2025.
LES CYCLISTES N’EN DÉMORDENT PAS
Ils ont été nombreux à se succéder au micro pour décrier le choix des élus indépendants de rejeter le renouvellement du financement afin de poursuivre le projet pilote de déneigement de 9 km de piste cyclable sur le territoire lors de la période de questions citoyennes.
Plusieurs ont soulevé l’incohérence dans le discours des élus qui d’un côté prônent les valeurs environnementales comme le transport en commun et actif et d’autre part, de ne pas assurer la sécurité physique de ceux qui choisissent de prendre leur vélo pour se déplacer.
« J’ai été très déçu d’entendre les indépendants ne défendre que ceux qui s’y opposaient », a déclaré un travailleur qui fait régulièrement le trajet entre Rock -Forest et le centre-ville.
D’autres ont dénoncé une alimentation de la polémique anti-cycliste et d’être tombés dans la désinformation et la partisanerie lors du vote. « Il s’agit d’un mauvais message envoyé par les élus dissidents, qui semblent avoir peu de considération pour la sécurité des cyclistes », a commenté un citoyen. L’argument financier selon lequel ce serait aux cyclistes de payer pour ce service a particulièrement été dénoncé.
La nouvelle présidente du conseil municipal, Laure Letarte-Lavoie a indiqué que le comité exécutif planchait sur une proposition pour assurer la sécurité des cyclistes.