L’art de partager sa passion des sciences aux jeunes filles
SCIENCES. Les femmes représentent seulement 23 % des personnes employées dans des métiers englobant les sciences, la technologie, l’ingénierie et les mathématiques (STIM). À partir de ce constat établi en 2023, l’événement « Les filles et les sciences, un DUO électrisant » était de retour à Sherbrooke, samedi (9 novembre), afin de faire connaître davantage ce domaine vaste à de jeunes adolescentes de la région.
« J’ai beaucoup de plaisir. Cette activité me permet d’apprendre plein de choses sur tout ce qui touche aux sciences », raconte Lilianne, qui fait partie des 70 participantes étudiant en deuxième, troisième et quatrième secondaire. En passant par des conférences, des ateliers créatifs ainsi que des panels de discussion, elles pouvaient faire connaissance avec plusieurs branches du domaine scientifique, telles que la chimie, la robotique et le génie, afin d’en faire potentiellement une profession plus tard.
« Il y a beaucoup de volonté à l’intérieur de ces filles, explique la porte-parole de cette 25e mouture de l’événement, Geneviève Gariépy. Ayant organisé un atelier lorsque j’étais à l’université à l’époque, je suis honorée de pouvoir servir comme modèle maintenant. »
Ayant un curriculum vitæ plutôt imposant, Mme Gariépy est bien placée pour affirmer que la représentation féminine n’est pas encore assez élevée dans les STIM. « Il y a encore des préjugés, mais ils ne sont pas reliés à de la méchanceté. C’est plus de l’ignorance. L’avancée est fulgurante si on compare avec la situation d’il y a 25 ans, car les options sont plus nombreuses pour ces jeunes filles qui désirent apprendre », ajoute celle qui a d’ailleurs œuvré pendant un an et demi comme cheffe de mission à l’Agence spatiale canadienne (ASC) en étant responsable du développement d’une mission d’observation de l’Arctique.
Une vision encourageante
« Que personne ne me dise que les filles ne sont pas intéressées par les sciences », émet Mme Gariépy après que la coordinatrice de Technoscience Estrie, Olivia Boisvert, ait mentionné que deux fois plus d’adolescentes de l’Estrie se sont inscrites par rapport à l’année dernière.
Après avoir été de passage à Rimouski et à Québec, l’activité « Les filles et les sciences, un DUO électrisant » s’arrêtera à Montréal le 23 novembre.