Annie Godbout a senti une ouverture de Geneviève Guilbault

La conseillère de Rock Forest, Annie Godbout, a senti une ouverture de la part de la ministre des Transports et de la Mobilité durable (MTMD), Geneviève Guilbault, sur l’enjeu de la réduction de la vitesse à 40 km/h dans les rues résidentielles.

Mme Godbout a profité du passage de Mme Guilbault à Sherbrooke pour l’investissement de 21,5 millions de dollars à la Société de transports de Sherbrooke (STS), afin de discuter de son avis de proposition qui sera débattu lors du conseil municipal, le 20 février.

« Je suis vraiment contente d’avoir eu la chance de discuter avec elle pendant quelques minutes pour expliquer mon point de vue et ce que je vis en tant que conseillère au niveau de la vitesse dans les rues. C’est le type de plaintes que je reçois le plus. Je vais envoyer toutes les études qu’on a faites dans les dernières années. Le « timing » est parfait, les astres s’alignent et j’ai vu beaucoup d’ouverture », a déclaré la conseillère indépendante. 

En mêlée de presse, Mme Guilbault a cependant déclaré que ce n’était pas dans les plans pour le moment. 

« Je parlais avec la conseillère municipale qui porte le dossier, je viens tout juste de lui dire qu’on était actuellement dans l’étude de mon projet de loi sur la sécurité routière qui vient procéder à des modifications dans le code routier. Réduire la vitesse dans toutes les rues au Québec ne fait pas partie du projet de loi, on le fait pour les zones scolaires qui seront à 30 km/h partout au Québec, mais comme on est en train de toucher à la sécurité routière, je lui ai dit de me transmettre l’information et qu’on allait l’étudiée », a-t-elle mentionné. 

Rappelons qu’Annie Godbout a demandé que la Ville de Sherbrooke se prononce en faveur de la limitation de la vitesse à 40 km/h auprès de Québec.

Mme Godbout a déposé un avis de proposition dans le but que les élus se prononcent lors du prochain conseil municipal afin que la Ville demande à la ministre, Geneviève Guilbault, d’abaisser la vitesse partout dans la province.

Selon Mme Guilbault, il ne serait «pas nécessairement trop tard» pour modifier son projet de loi. 

On a commencé la première étape du processus avec les consultations. Les groupes qui voulaient nous donner leur point de vue ont déposé des mémoires. La Ville de Sherbrooke ne l’a pas fait, mais elle peut encore le faire.