Grève à la STS : toujours une possibilité 

GRÈVE. Ce sont maintenant tous les employés de la Société de Transport de Sherbrooke (STS) qui pourraient entamer des moyens de pression allant jusqu’à la grève générale illimitée, alors que les employés d’entretien et de bureau ont emboîté le pas avec « une très forte majorité ». Le salaire est au cœur des négociations.

« Le message est plus que clair. Nos membres sont prêts à aller loin pour obtenir des conditions de travail acceptables et respectueuses. Ils méritent que leurs conditions de travail stressantes et difficiles soient considérées », indique le président du Conseil central des syndicats nationaux de l’Estrie, Denis Beaudin. « La STS ne semble pas réaliser les impacts négatifs sur la vie personnelle de ses employés. »

Pour le moment, ils s’en tiennent à des moyens de pression de visibilité, selon M. Beaudin, alors que l’uniforme n’est plus porté.

Rappelons qu’il y a quelques jours, les chauffeurs de la STS avaient également voté pour un mandat de grève.

« Nous avons fait nos devoirs et sommes revenus à la table de négociation pour déposer une contre-offre sérieuse auprès de l’employeur. C’est maintenant au tour de la STS de faire les siens et de retourner voir le conseil d’administration pour aller chercher un mandat qui sera à la hauteur des attentes de nos membres », explique la conseillère syndicale et porte-parole pour le SCFP, Nathalie Giguère, par le biais d’un communiqué.

Les prochaines rencontres de négociation auront lieu à la fin du mois de mai.

Au total, ce sont 268 employés, représentés par quatre syndicats différents, soit le Syndicat des chauffeurs d’autobus de la STS (SCFP), le Syndicat des travailleurs d’entretien de la STS (CSN), le Syndicat du personnel de bureau de la STS (CSN) et le Syndicat du personnel du transport adapté de la STS (CSN).