Démocratiser la maladie de Parkinson

PARKINSON. Le mois d’avril revêt une importance particulière pour les personnes atteintes de la maladie de Parkinson. Il s’agit du mois de sensibilisation à cette maladie qui touche près de 25 000 personnes au Québec, mais c’est également une occasion d’ouvrir le dialogue, selon la directrice générale de Parkinson Estrie, Charlène Brulard.

Sous le thème de « Semons l’espoir », ce mois vise à « démocratiser » cette maladie chronique qui altère progressivement la capacité à produire des mouvements.

« C’est une maladie encore peu connue. Nous voulons la mettre en avant pour que les personnes atteintes puissent bénéficier des meilleurs services », affirme Mme Brulard, soulignant que le dépistage est un élément central.

Mme Brulard reconnaît que les demandes de services auprès de l’organisme sont en augmentation, notamment pour les services psychosociaux destinés aux personnes atteintes ainsi qu’aux proches aidants.

« Les personnes ont besoin de se sentir soutenues dans cette épreuve, et ces besoins sont très pressants. Nous constatons également que certaines personnes qui sollicitent nos services sont plus jeunes. On a tendance à penser que cette maladie affecte principalement les personnes âgées. C’est une réalité différente pour celles qui sont toujours actives sur le marché du travail ou qui sont parents de jeunes enfants », explique-t-elle.

Parmi les services offerts par Parkinson Estrie figurent des groupes de soutien, des conférences mensuelles, un soutien individuel pour les nouveaux diagnostiqués, des activités physiques adaptées et un club de marche. Plus de 500 personnes sont membres en Estrie.

Bien que la maladie de Parkinson soit incurable et dégénérative, les traitements sont de plus en plus efficaces, selon Mme Brulard, et la recherche se poursuit.

« Nous collaborons étroitement avec Parkinson Québec, qui est responsable de la recherche », déclare-t-elle.

« Une partie des fonds que nous collectons chaque année est versée à cet organisme provincial pour continuer les efforts de recherche. Ces traitements permettent une meilleure qualité de vie au quotidien et contribuent à atténuer les symptômes », conclut Mme Brulard.