Bishop’s mise sur la recherche en agriculture

RECHERCHE. L’Université Bishop’s a annoncé récemment la création d’une nouvelle Chaire de recherche en agriculture durable et action climatique (ADAC). Celle-ci sera menée par la Pre Vivian Valencia.

Les travaux de Mme Valencia consisteront à identifier et à analyser les réussites exceptionnelles d’agriculteurs et de communautés (surnommés phares) afin d’établir des stratégies qui permettront, comme la professeure l’explique, « d’amplifier leurs impacts positifs à plus grande échelle ». La professeure mentionne également avoir travaillé sur ce projet pendant cinq ans aux Pays-Bas, et compte maintenant l’adapter aux conditions du Québec.

« Le programme ADAC est unique et passionnant, car il met fortement l’accent sur l’amélioration de la durabilité de tous les aspects des systèmes agricoles et alimentaires, englobant les aspects sociaux, économiques et environnementaux de l’ensemble de ces système », indique Vivian Valencia.

Toujours selon Mme Valencia, ce « réseau de phares » permettra de s’attaquer aux difficultés que posent les changements climatiques et la perte de la diversité. Elle ajoute que c’est aujourd’hui qu’il faut agir si on veut espérer assurer un futur prometteur pour les générations à venir.

« Nous sommes à court de temps, nous sommes même en retard, insiste la chercheuse. Il aurait fallu s’y mettre hier, mais il y a toujours une chance que si nous nous mettons tous à la tâche rapidement, nous pourrons changer les choses. »

Les étudiants de l’Université Bishop’s auront leur rôle à jouer dans la recherche. Ceux-ci seront notamment appelés à trouver des modèles innovateurs en matière d’agriculture et à identifier quelles sont les priorités de recherche. Également, dans la ferme éducative de l’université, située à quelques kilomètres du campus principal, les étudiants pourront mettre en pratique ces initiatives pour en valider l’efficacité.

Mme Valencia termine en soulignant qu’elle espère que ces recherches permettront à d’autres institutions d’emboîter le pas. « Nous souhaitons qu’après avoir créé ce réseau, d’autres partenaires se joindront à nous dans cette lutte, souligne la professeure. L’objectif est que le programme devienne un moyen de communication entre les fermiers et les institutions, tout en favorisant les apprentissages en agriculture durable. »