Félix Leroux tente une percée dans le monde musical

MUSIQUE. Passionné de musique depuis son jeune âge, Félix Leroux, un enseignant de Sherbrooke, prend la prochaine année pour tenter de percer et de vivre de cette passion en lançant un album au printemps 2025.

Ne sachant pas qu’il allait aller en studio pour créer son album, Félix s’est mis à écrire des chansons, dont celle qui vient tout juste de sortir sur les différentes plateformes : Les érables.

« Au début, je n’écrivais pas pour un album, mais plutôt pour exprimer ce que j’avais à dire. J’aime mettre mes sentiments à propos de situations personnelles sur papier », partage-t-il, en ajoutant que l’album sera séparé en trois catégories : des chansons engagées, humoristiques et plus personnelles.

« J’aime beaucoup chanter, mais j’ai un côté très créatif qui fait que j’adore également écrire. J’ai donc combiné les deux sans avoir de plan précis en tête. Mes chansons sont très axées sur le texte et les choix de mots », indique-t-il.

« J’ai toujours aimé la musique et j’ai beaucoup baigné dans l’univers musical grâce à ma famille. C’est quand j’ai commencé la guitare vers 17 ans que j’ai vraiment eu la piqûre », mentionne Félix, qui a appris son instrument de manière autodidacte.

Pendant plusieurs années, il a consacré des soirées à faire des contrats de chansonniers, mais il aimerait passer à une nouvelle étape en proposant son propre contenu. Il a donc décidé de prendre un contrat d’enseignement à 50 % pour se garder du temps pour son projet musical.

« Ça prend quand même du temps avec la composition, le temps en studio et les communications. C’est donc une année charnière. Je garde un pied dans l’enseignement comme protection financière, tout en conservant un temps précieux pour la musique. »

« L’été prochain, j’aimerais faire quelques spectacles en salle ou participer à des festivals. »

En tant qu’artiste émergent à Sherbrooke, il croit qu’il est possible de débuter une carrière dans sa ville natale, notamment en raison de la forte communauté musicale.

« Il n’y a peut-être pas le même bassin de population qu’à Montréal ou Québec, mais la communauté musicale, une fois que l’on s’y intègre, est très inclusive. Les salles sont partantes à présenter des artistes locaux, et même sans des millions de personnes dans l’assistance, cela permet d’avoir quand même des followers », indique-t-il.