Le Sherbrookois comblé par son expérience

ÉMISSION. Imaginez passer deux mois et demi dans un appartement avec six colocs pour vivre la vie montréalaise tout en étant sous le regard de la caméra six jours sur sept. C’est dans cette aventure que Jérémi, un sherbrookois, s’est lancé en participant à la nouvelle mouture de la série Pignon sur rue.

Étant né dans une famille nombreuse, ­Jérémi avoue ne pas avoir été déstabilisé par le nombre de colocataires.

«  ­Je viens d’une famille de six et je suis l’aîné, donc je suis habitué de jouer le rôle de grand frère. À travers mes années à l’UdeS, j’ai fais des stages et on a déjà été nombreux dans un petit appartement, ce n’est pas quelque chose qui m’a dérangé  », assure le jeune homme de 24 ans, l’un des plus vieux participants à l’émission.

Il ne restait que trois jours au tournage lorsque le ­Sherbrooke.info a réalisé l’entrevue, ­Jérémi avait de la misère à mettre des mots sur ce qu’il ressentait en vue de la fin de l’aventure.

«  ­Je ne réalise pas encore que ça se finit dans quelques jours. J’appréhende la fin c’est certain. Je vais terminer ma maîtrise à ­Sherbrooke, je suis et je vais être super occupé donc ça va être très différent de se retrouver avec un coloc  », ­affirme-t-il.

Jérémi mentionne ne pas avoir réfléchi beaucoup avant de porter sa candidature pour la mouture de la ­docu-série.

«  ­Je suis quelqu’un de très yolo et dès que je vois quelque chose que je n’ai jamais fait, je veux l’expérimenter. Je trouvais que ça avait vraiment l’air intéressant. J’y allais sans trop d’attentes. Je voulais vivre l’expérience  », ­explique-t-il

­Celui-ci mentionne qu’il n’a jamais été dérangé par la présence de la caméra et qu’il est même amusant de revoir des moments marquants.

«  ­Un exemple frappant est quand j’ai trouvé le nom de ma compagnie de gérance d’artiste. En parlant à la caméra dans le confessionnal, je l’ai trouvé en énumérant des mots, donc c’est le fun de voir l’évolution de notre vie autant de manière personnelle. Ça ramène des petits souvenirs de moments que tu as appréciés, mais que tu as quand même un peu oublié  », tout en admettant qu’il sera quand même spécial de retrouver sa vie.

À travers les deux mois et demi, sa vie a bien évolué, il a ouvert une agence de gestion d’artiste qui en compte maintenant deux, mais il a aussi vécu des moments de joie avec le mariage de son paternel, mais aussi des moments plus difficile avec sa ­grand-mère dont il est proche a eu des soucis de santé.

Jérémi ne cache pas que les colocs ont développé une complicité et une grande amitié en raison de la profondeur des conversations qu’ils ont eu à travers les semaines.

«  J’ai eu des supers conversations, beaucoup plus profondes que mes autres expériences de collocation. On dirait qu’habituellement, tu finis par moins leur parler ou faire beaucoup de small talk avec eux. Tout le monde s’est ouvert sur ses inquiétudes et ses espoirs.  »