La région de l’Atlantique enregistre une baisse de près de 3000 étudiants étrangers
HALIFAX — Le Canada atlantique a enregistré une baisse de près de 3000 étudiants étrangers pour cette année universitaire, la Nouvelle-Écosse en perdant plus de 2000.
L’Association des universités de l’Atlantique (AUA) affirme que cette diminution fait partie des «conséquences incroyablement négatives» des politiques du gouvernement fédéral visant à réduire le nombre d’immigrants temporaires au pays.
La Nouvelle-Écosse a enregistré 2091 étudiants étrangers de moins par rapport à l’année universitaire 2023-2024.
Les inscriptions internationales ont diminué de 747 étudiants à l’Université Memorial de Terre-Neuve et de 143 étudiants à l’Université de l’Île-du-Prince-Édouard.
Le Nouveau-Brunswick, quant à lui, a perdu un total de deux étudiants étrangers par rapport à l’année universitaire précédente.
En janvier, le gouvernement fédéral a annoncé un plafond pour les demandes d’admission d’étudiants internationaux, soit une baisse de 35 % par rapport aux chiffres de l’année dernière, et le mois dernier, Ottawa a annoncé une réduction supplémentaire de 10 % pour 2025.
Les universités du Canada atlantique ont perdu un total de 2983 étudiants, soit 11,4 %, par rapport à l’année universitaire 2023-2024.
«Nos universités sont profondément préoccupées par le fait que les récentes politiques (du gouvernement fédéral) ont gravement terni la réputation du Canada en tant que destination de choix pour les jeunes talents du monde entier», a déploré Rob Summerby-Murray, président de l’AUA, dans un communiqué.
«Les politiques (du gouvernement fédéral) nuisent à l’image de marque du Canada en tant que pays accueillant pour les étudiantes et les étudiants étrangers, menacent la viabilité financière future de nos universités», a-t-il ajouté.