L’inflation ralentit à 1,6 %, pointant vers une baisse de taux de 50 points de base

OTTAWA — Les chances d’une baisse d’un demi-point de pourcentage des taux d’intérêt par la Banque du Canada sont devenues plus probables mardi après que Statistique Canada a annoncé que l’inflation annuelle avait ralenti à 1,6 % en septembre.

L’économiste Tu Nguyen, du cabinet de comptabilité et de conseil RSM Canada, a déclaré qu’elle s’attendait à ce que l’inflation annuelle reste proche de l’objectif de 2 % de la banque centrale, où elle se trouvait en août, pendant quelques mois encore.

«C’est l’un des cas où je suis heureuse d’avoir tort», a-t-elle affirmé.

Mme Nguyen a soutenu que si la Banque du Canada a privilégié un rythme lent et progressif de baisses de 25 points de base chaque fois, le dernier rapport sur l’inflation augmente les possibilités d’une réduction de 50 points de base.

«Il est clair que nous sommes bien en retard en matiènisations à but non lucratif approuvées par le Service interne de revenus (IRS) lors de catastrophes naturelles, selon M. Kappel. Il a cité les dossiers de la Commission électorale fédérale qui montrent que la campagne du sénateur Tim Scott en 2022 a donné à la Croix-Rouge américaine après le passage de l’ouragan Ian en Caroline du Sud.

Le porte-parole de la campagne de M. Trump, Brian Hughes, a affirmé que le milliardaire voulait «trouver un moyen pour ses partisans de donner le plus de soutien direct possible».

L’équipe financière du candidat républicain a assuré que tout l’argent serait versé aux personnes touchées. Plus de 6,5 millions $ US sur les 7,7 millions $ US récoltés pour les organisations qui aident à la reconstruction après le passage de l’ouragan Hélène ont été distribués en date du 11 octobre, a indiqué M. Hughes.

«Le président dispose d’un incroyable mouvement de sympathisants. Avec l’événement à sement de l’inflation globale en septembre, les automobilistes ayant payé moins cher pour faire le plein que l’année dernière.

Les prix de l’essence en septembre ont chuté de 10,7 % par rapport à l’année précédente. Sans prendre en compte l’essence, l’inflation a été de 2,2 % en septembre, ce qui correspond à l’augmentation observée en août.

Au Québec, l’inflation a été de 1,3 % en septembre, après avoir été de 1,5 % en août. Elle est demeurée stable à Montréal, à 1,8 %, tandis qu’elle est passée de 1,4 % en août à 1,2 % en septembre à Québec.

L’économiste de la Banque Royale du Canada Claire Fan a noté que les coûts du logement au pays augmentent toujours à un rythme plus rapide que le reste du panier de consommation.

«Mais l’ampleur de la pression sur les prix en dehors du logement s’est maintenant normalisée plus complètement par rapport à ce qu’elle était avant la pandémie», a écrit Mme Fan dans un rapport.

Les prix des loyers ont augmenté à un rythme plus lent au cours du mois, mais sont restés élevés, avec une hausse de 8,2 % par rapport à l’année précédente, après une avancée de 8,9 % en août sur un an.

Les frais d’intérêt hypothécaires ont augmenté de 16,7 % en septembre, contre une hausse de 18,8 % sur un an un mois plus tôt.

L’incidence de la hausse des prix des nécessités courantes

Statistique Canada a noté que les prix demeurent élevés et que les Canadiens «continuent de ressentir l’incidence de la hausse des prix des nécessités courantes, comme le loyer et les aliments achetés au magasin, dont les prix ont augmenté» au cours des trois dernières années.

Les prix des aliments achetés au magasin ont crû de 2,4 % en septembre, ce qui constitue un taux de croissance identique à celui observé en août, mais qui demeure supérieur à l’inflation globale.

Il s’agit d’ailleurs du deuxième mois consécutif où les prix dans les épiceries augmentent de façon plus marquée que l’inflation globale, a soulevé Statistique Canada.

Les prix des aliments achetés au restaurant ont affiché une hausse de 3,5 %, soit légèrement plus qu’en août (+3,4 %).

La banque centrale a réduit son taux directeur à trois reprises cette année pour le ramener à 4,25 %, après l’avoir haussé pour contrer les effets de l’inflation.

Le gouverneur de la Banque du Canada, Tiff Macklem, a déjà fait savoir qu’il est raisonnable de s’attendre à de nouvelles réductions des taux d’intérêt, compte tenu des progrès réalisés en matière d’inflation, mais il a prévenu que le rythme et l’échéancier des réductions dépendraient de l’évaluation des données économiques par la banque centrale.

En septembre, M. Macklem a signalé sa volonté de modifier le rythme des baisses, si les circonstances le justifient.