Rue Saint-Jacques : circulation problématique selon des citoyens

CIRCULATION. Des citoyens de la rue Saint-Jacques se plaignent de la circulation dense lors des heures de pointe. Plusieurs d’entre eux se sont déplacés au conseil d’arrondissement de Brompton-Rock Forest-Saint-Élie-Deauville afin de soulever les problématiques du quartier.

Cette rue, perpendiculaire entre le boulevard René-Lévesque et la route 220 menant à Saint-Élie, est utilisée comme rue de transit depuis que de nouveaux développements ont été construits, selon divers citoyens.

 » C’est pare-choc à pare-choc, on a de la misère à sortir de notre cour parce qu’il y a trop de monde. Il y a du trafic partout et on a de la peine à sortir de la rue pour s’en aller vers la 220. C’est l’enfer « , raconte Lily Morin.

De son côté, Marise Lussier déplore la situation.

 » Il y a 20 ans, c’était un cul-de-sac. Ça a bien changé. Personnellement, j’ai une garderie et les parents ont de la difficulté à sortir le matin parce que les gens qui attendent pare-choc à pare-choc sont impatients. Ils ne veulent pas nous laisser sortir « , mentionne-t-elle, ajoutant qu’elle craint que la situation s’empire avec le nouveau développement sur la rue Estelle-Gobeil.

Un autre citoyen a affirmé que sa conjointe doit partir 30 minutes plus tôt le matin afin d’éviter la circulation intense qui débute dès 7 h 30.

 » Je suis là depuis 1988, c’est certain que je ne vais pas endurer ça. On est une autoroute ou un boulevard, ou quoi ? C’est super dangereux « , estime-t-il.

Certains citoyens ont également demandé une plus grande présence policière afin de contrôler la vitesse, qui reste élevée malgré les dos-d’ânes.

 » C’est nous le boulevard René-Lévesque, c’est l’enfer. Toute la circulation est déviée vers nous. J’ai fait l’exercice de regarder où vont les voitures et elles vont toutes à Rock Forest. « 

De son côté, la conseillère de Rock Forest, Annie Godbout, croit que des solutions existent, mais que la patience sera de mise.

 » C’est une problématique de secteur. Ce qui est vraiment difficile, c’est la structure de la 220, que je trouve très dangereuse. Vous avez raison, c’est préoccupant, mais la nouvelle réalité des villes est la densification. La solution n’arrivera pas demain, mais en revoyant la 220, cela pourrait aider. « 

Selon Mme Godbout, la vitesse enregistrée sur la rue Saint-Jacques était de 60 km/h.

D’autres citoyens se sont également plaints de l’installation récente de dos-d’ânes, qui causent des nuisances sonores.

 » On est sensibles à la vitesse, et un des meilleurs moyens pour contrer cela reste les dos-d’ânes. Je suis déçu que l’information sur l’arrivée de cette infrastructure ne se soit pas fait « , a-t-elle déclaré.

Constatant le problème de vitesse, Mme Godbout a proposé de tester les dos-d’ânes pendant un certain temps et de se réunir avec les citoyens pour évaluer la situation.