JEVI cherche à déménager dans de nouveaux locaux

ORGANISMES -Après des tentatives d’agrandissement qui n’ont pas abouti positivement, l’organisme JEVI – Centre de prévention du suicide, se tourne maintenant vers un nouveau local afin d’augmenter la superficie et offrir plus de services à la population. Ceci, à condition que la -Ville de -Sherbrooke accepte la demande de changement d’usage du local visé.

Ayant un manque criant dans ses locaux actuels sur la 11e avenue -Nord, le directeur adjoint de -JEVI, -Sébastien -Doyon, a expliqué au conseil d’arrondissement des -Nations que cela a des conséquences directes sur le service à la population.

« -Il n’est plus possible de recevoir de stagiaires, mais surtout, le manque d’espace limite l’expansion de l’équipe en intervention malgré les demandes croissantes. On a même été obligés de refuser un financement qui nous aurait permis d’augmenter le service à la population parce qu’on n’avait pas de place pour accueillir un nouvel intervenant. »

Au cours des deux dernières années, l’administration de -JEVI a souhaité doubler la superficie du bâtiment, mais elle s’est vue refuser cette demande.

« -On voulait une dérogation pour le nombre de stationnements. On a eu un refus puisque la réglementation n’autorisait pas une nouvelle construction de trois étages, donc on s’est tournés vers la location. »

Souhaitant déménager au 275 boulevard -Jacques-Cartier, -JEVI s’est rendu compte que l’usage n’était pas conforme. Ils ont donc déposé une demande le 18 septembre dernier.

« -Nos expériences passées nous amènent à craindre que les délais s’étirent et que nous perdions la possibilité de déménager dans ce local. Ayant peur des délais, nous souhaitons voir ce que la -Ville peut faire pour nous soutenir », -a-t-il dit.

De son côté, la présidente de l’arrondissement et conseillère du district du -Carrefour, -Fernanda -Luz, a admis ne pas connaître le dossier, mais elle souhaite le suivre de près.

« -Actuellement, nous sommes dans une période où nous révisons nos règlements qui ne correspondent plus à notre vision du développement sur plusieurs aspects. Je viens de réaliser que la question de l’usage pour le communautaire et les organisations à but non lucratif pourrait être révisée. Nous ne voulons pas que ce soit un obstacle. »

Geneviève -La -Roche affirme, de son côté, que les dossiers cheminent habituellement dans l’ordre dans lequel ils arrivent, mais que, dans certains cas, des dossiers peuvent avancer plus rapidement.