Moisson Estrie se dote de nouvelles infrastructures
ALIMENTATION. L’organisme Moisson Estrie a annoncé mercredi (2 octobre) un investissement de plus de 500 000 $ pour améliorer ses infrastructures, et ce, pour mieux répondre à la demande grandissante de dépannages alimentaires dans la région.
Mentionnons qu’il s’agit de la troisième et dernière phase de travaux entamés en 2022, qui incluent notamment l’agrandissement des espaces de congélation et de réfrigération effectué l’an dernier. « Ces aménagements sont essentiels dans la poursuite de notre mission », peut-on lire dans un communiqué transmis par l’organisme.
Ce réaménagement des espaces d’entreposage implique l’ajout de 4000 pieds carrés qui seront utilisés pour améliorer le traitement des denrées, autant les produits frais que les produits non-périssables.
La demande d’aide alimentaire continue d’augmenter en Estrie depuis le début de l’année. Selon les données recueillies par Moisson Estrie depuis le 1er avril 2024, une hausse de 24 % des dépannages alimentaires réalisés comparativement à la même période l’an dernier a été enregistrée. « Cela s’ajoute aux hausses consécutives des dernières années […] Le constat est identique pour l’ensemble des organismes de notre réseau de distribution, à Sherbrooke et en Estrie, où toutes les formes d’aide alimentaire sont en hausse », précise-t-on dans le communiqué.
DU RENFORT POUR LES LIVRAISONS
En raison des besoins des autres organismes hors de la ville de Sherbrooke, qui sont également desservis par Moisson Estrie, cette dernière s’est dotée de deux nouveaux véhicules de livraison pour le transport de denrées.
« Le rajeunissement d’une partie de la flotte de camions de Moisson Estrie est primordial dans un contexte d’augmentation des livraisons destinées aux organismes communautaires qui desservent les populations de leur communauté respective. »
Moisson Estrie tient notamment à remercier la contribution des différents Clubs Lions de l’Estrie, qui ont permis à l’organisme d’obtenir 125 000 $ pour l’achat des camions.
Le reste du financement provient du Programme d’infrastructure pour les Banques Alimentaires du Québec, des Banques alimentaires du Canada et de donateurs privés de la région.