300 000 $ de dommages causés par trois ados à l’école de Carillon
VANDALISME. Trois adolescents de 14 et 15 ans ont été arrêtés il y a un peu moins d’un mois, en lien avec l’histoire de vandalisme à l’école primaire de Carillon, survenue en avril dernier. Le Centre de services scolaire de la Région-de-Sherbrooke (CSSRS) a confirmé entre-temps que les dommages ont totalisé une perte d’un peu plus de 300 000 $.
Cette facture salée, évaluée plus précisément à 300 997,65 $, aura causé bien des maux de têtes au CSSRS. Son secrétaire général et directeur des communications, Donald Landry, avoue qu’il s’agit d’un événement plutôt rare, voire d’une première pour l’école de Carillon.
« Nous étions occupés par des travaux de nettoyage et de dépoussiérage. Hormis ces derniers, aucun bris n’a été réalisé. Toutefois, il reste que ce genre d’action est très malheureux », indique M. Landry.
C’est grâce au programme d’indemnisation que le CSSRS sera appuyé par le gouvernement provincial pour assurer une partie des frais. Sur le montant total, le centre de services ne devrait payer qu’environ 10 000 $ à 30 000 $. « Encore une fois, c’est malheureux parce que cette aide provient de fonds publics, ajoute le secrétaire général et directeur des communications. Nous sommes chanceux d’avoir accès à cet appui gouvernemental, mais l’argent aurait pu servir à autre chose. »
Trois adolescents arrêtés
Deux mois après l’événement, des policiers de la région ont retrouvé les trois jeunes malfaiteurs, les arrêtant pour introduction par effraction et méfait de plus de 5000 $.
« Après avoir été rencontrés, ceux-ci ont été libérés avec promesse de comparaître. Ils devront se présenter à la Cour à une date ultérieure », explique la porte-parole du SPS, Isabelle Gendron.
Rappelons que le 21 avril dernier, les pompiers et policiers ont dû se rendre sur les lieux afin de répondre à un appel d’alarme incendie et d’intrusion dans l’établissement scolaire. Les actes de vandalisme ont forcé la fermeture de l’école durant les deux premiers jours de la semaine.
« Notre seule et unique mission était de retrouver nos élèves et nos enseignants. Nous sommes très satisfaits du travail de la police, car la collaboration était super bonne », raconte M. Landry.
Une prise de conscience soudaine
Le représentant du CSSRS ne connaît toujours pas toutes les réponses à ses questions, lui qui se demandent notamment pourquoi de tels gestes ont été commis. Cependant, il peut déjà en tirer des conclusions, alors que l’école devrait se doter de meilleures mesures de sécurité. « Ce ne sera peut-être pas à court terme, mais nos caméras devront être plus nombreuses et de meilleure qualité. De plus, les tournées de nos concierges devront être revues pour éviter d’autres cas semblables », émet M. Landry.