Défi Everest-Orford : des personnes en situation de handicap pourront faire l’ascension de la montagne
FINANCEMENT. C’est avec l’objectif de réunir 40 équipes et d’amasser 25 000 $ que se tiendra le 5e Défi Everest-Orford, du 19 au 22 septembre prochain au Mont-Orford.
Pour une deuxième année consécutive, cette activité de financement se déroulera au profit de l’organisme AlterGo. Elle permettra aussi à des personnes ayant des limitations fonctionnelles d’avoir accès au sommet de la montagne, en étant transportées à bord d’un fauteuil adapté comme la Joëlette ou le fauteuil de randonnée Trackz Mobilité.
Cet événement requiert une grande mobilisation et beaucoup d’organisation, en plus d’être un exercice physique exigeant pour les équipes chargées du transport des participants de la base au sommet.
D’ailleurs, l’instigateur et principal organisateur du Défi, Fernand Courchesne, s’est lui-même donné comme mission d’effectuer 19 ascensions au cours de la fin de semaine, un périple qui équivaut au dénivelé du mont Everest.
Employé du CLSC de Magog dans la vie de tous les jours, M. Courchesne est particulièrement touché par la cause des personnes en situation de handicap, d’où son implication de longue date.
On peut s’inscrire dès maintenant, seul ou en équipe, en visitant la page du Défi Everest-Orford (defisportif.com/impliquez-vous/dons/faire-un-don/defi-everest-orford).
Fernand Courchesne se dévoue depuis plusieurs années pour faire vivre des expériences hors du commun à des personnes en situation de handicap. (Photo Le Reflet du Lac – Archives/Patrick Trudeau)
Expédition en Mauricie
En prélude au Défi Everest-Orford, Fernand Courchesne (assisté d’une douzaine de bénévoles) a organisé un week-end d’activités en plein air pour cinq personnes en situation de handicap, les 5 et 6 juillet derniers au parc de la Mauricie.
Parmi le groupe, on retrouvait deux participants en fauteuil roulant, deux avec besoin d’assistance à la marche et une personne non voyante.
Au programme : traversée du lac Wapizgonke en canot, randonnée de 3,2 km en forêt et baignade aux chutes Waber, un lieu mythique de ce secteur. « Je viens de vivre une fin de semaine hors du commun. Nager dans les chutes Waber, inaccessibles pour moi en temps normal, est un souvenir que je vais chérir longtemps », a relaté la Sherbrookoise Karine Vermette, l’une des participantes.
Malgré quelques imprévus, dont un bris à un fauteuil adapté et violent orage au retour, le périple s’est admirablement bien déroulé, selon l’organisateur. « Nous sommes revenus sains et saufs grâce à l’extraordinaire synergie du groupe. Ensemble, tout est possible », a conclu Fernand Courchesne.