Une centaine de logements seront construits sur la rue Belvédère Sud
LOGEMENTS. Le projet immobilier de la Coopérative d’habitation des Cantons de l’Est de 122 logements sur le terrain de La Toque Rouge, situé sur la rue Belvédère Sud, poursuit sa route. Le directeur général, Philippe Grenier, croit qu’il est réaliste que la construction débute en mars 2025.
» Si tout va bien, on peut espérer que les logements soient disponibles en juillet 2026 « , mentionne M. Grenier.
Trois immeubles sont prévus dans le projet initial, dont un de cinq étages comptant au total 73 logements. Les deux autres seront de plus petite taille avec 24 logements chacun.
» On veut participer à la résolution de la crise du logement. On a les moyens et la capacité de le faire. On a la structure en place pour poursuivre notre développement « , mentionne-t-il.
La Coopérative d’habitation des Cantons de l’Est possède actuellement 421 logements sur le territoire sherbrookois. Également propriétaire de logements en haut du terrain visé, sur la rue Prince, la Coopérative souhaite poursuivre le développement de logements abordables sur le territoire sherbrookois.
M. Grenier souhaite rassurer les citoyens du secteur, l’objectif n’est pas de faire de la déforestation abusive.
» On veut conserver la bande boisée sur le côté de la rue Belvédère Sud, de même que celle entre le bâtiment actuel de La Toque Rouge et nos immeubles en haut. C’est vraiment important. À l’arrière des bâtiments, il y aura une zone mitoyenne afin d’offrir un milieu de vie intéressant avec un parc, des tables de pique-nique et des barbecues. «
Il estime également que le projet servira à revitaliser le secteur, alors que le bâtiment de La Toque Rouge est laissé à l’abandon depuis plusieurs années.
Le directeur général de la Coopérative compte réaliser une séance d’information en amont avec les propriétaires des domiciles à proximité du terrain afin de les informer.
» On veut les rencontrer dans les prochaines semaines, vers la mi-août. Je pense que le plus gros impact sera visuel, mais on veut avoir une discussion avec eux « , lance M. Grenier.
L’intérêt pour le modèle de l’habitation coopérative poursuit son ascension, selon M. Grenier.
» Chaque immeuble s’occupe de l’entretien, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur. Les gens ont une bonne autonomie, c’est génial, les gens sont dans une coopérative, il y a une belle synergie d’entraide et de vie sociale qui se crée. «