Le ciel de la Fête du Lac des Nations illuminé par 130 drones
FESTIVAL. Pour une deuxième mouture consécutive, la Fête du Lac des Nations (FLN) accueillait un spectacle de drones entre les représentations de Smash Mouth et de Barenaked Ladies durant la soirée du jeudi 18 juillet. Derrière cette prestation aérienne, se cachaient 130 petits artistes qui s’étaient préparés plus d’un mois en coulisses.
Lorsqu’ils ont pris leur envol, les 130 drones de la Fusion Drone Show, du groupe Royal Pyrotechnie, connaissaient leur pas de danse depuis un bon moment. Pendant une quinzaine de minutes, ils ont illuminé le ciel sherbrookois au rythme de succès d’artistes ayant marqué l’histoire de la FLN.
À un certain moment, on pouvait apercevoir un cœur géant aux différentes couleurs, avec en trame de fond les musiques de Simple Plan, ou bien une mouche gigantesque, volant sur la voix de Jay Scott. Au sol, une petite équipe de pilotes s’assurait du bon déroulement du spectacle nocturne.
« Tout est déjà programmé. Chaque drone représente un pixel dans le ciel. À moins d’un pépin durant le spectacle, ils connaissent déjà leur rôle. Après beaucoup de préparation, la magie opère d’elle-même ou presque », raconte le vice-président et directeur des opérations de Royal Pyrotechnie, Éric Fréchette, à quelques heures du grand décollage.
Il faut savoir que M. Fréchette et son équipe ont débuté la conception de la représentation environ quatre à six semaines avant le jour J. « Nous avons eu carte blanche sur nos choix d’artistes. L’an passé, il y avait 100 drones, ce qui reflète la moyenne d’un spectacle en général. Cette année, c’est donc plutôt imposant 130 drones », décrit l’homme, qui s’attribue également le titre « d’artisan du ciel ».
Drones et feux d’artifice : un bon mélange
Questionné sur la place des feux d’artifice dans des événements de nos jours, M. Fréchette y tient mordicus : « ils ont encore une grande importance ». Il explique cela par le fait que le spectacle pyrotechnique peut apporter un sens différent comparativement aux rassemblements de drones.
« Certes, avec les drones, je peux aller chercher plus d’émotions, car il y a des images et du son. Mais du côté des feux d’artifice, il y a aussi l’odeur du soufre qui est unique. Dans tous les cas, les deux ont leur place », mentionne-t-il en rigolant.