Le Liverpool demeurera fermé au moins jusqu’à la fin de 2024
RESTAURATION. Le Liverpool ne pourra pas rouvrir ses portes en 2024, alors que l’enjeu du mur du bâtiment centenaire pose toujours un souci.
C’est ce que les copropriétaires de l’endroit, dont Annie Faucher, ont annoncé sur les réseaux sociaux, jeudi (11 juillet).
» L’état actuel des lieux et la complexité des travaux qui doivent être réalisés sur l’édifice suite à l’incendie majeur du 23 janvier dernier rendent impossible une planification concrète des travaux et ce, pour encore plusieurs mois. Une réintégration dans les locaux qui abritaient notre mythique établissement est donc irréalisable pour le moment « , a-t-elle écrit.
Cette nouvelle a été accueillie froidement, alors que l’espoir était toujours vif.
» C’est en quelque sorte un choc, parce qu’on avait espoir de pouvoir rouvrir cet été. Ça fait 33 ans que j’ai le Liverpool, c’est le projet de notre vie, c’est une grosse pilule à avaler « , a mentionné Annie Faucher.
» Le dossier du mur est toujours une question en suspens. On ne sait toujours pas comment le régler, c’est toujours un doute et ça nous empêche de fixer une échéance. «
Pour le moment, les travaux qui ont débuté au mois de mai sont au point mort en attendant que l’enjeu du mur qui pose problème soit résolu.
» Tous les travaux qui pouvaient être faits ont été réalisés, dont le retrait des planchers, des plafonds et la décontamination de l’amiante. On est en attente pour le reste « , explique-t-elle.
Il s’agit d’une nouvelle qui aura un impact majeur sur les finances du resto-bar.
» La période hivernale, en se rapprochant de Noël, est toujours une période chargée pour nous avec les partys de bureau. Le billard est un hobby d’intérieur. Il y a aussi la rentrée des classes universitaires et collégiales au cours de cette période. Ça va faire mal au chiffre d’affaires « , explique-t-elle.
Ce qui rend la chose d’autant plus difficile est la passion qu’elle porte envers son établissement.
» Le désir et la passion sont toujours là, avec les travaux qui restent au neutre, on reste sur notre appétit et ça prend surtout un certain lâcher-prise. «
Elle sent encore, même après six mois, un beau soutien de la communauté autant celle des affaires que des citoyens, ainsi que de ses employés.