Bernard Gilbert s’amène avec confiance
LITTÉRATURE. À travers sa longue carrière dans le domaine culturel, Bernard Gilbert a accumulé beaucoup d’expérience derrière la cravate. Malgré une période d’adaptation, le nouveau directeur général du Salon du livre de l’Estrie voudra parfaire l’événement littéraire, qui se déroulera du 17 au 20 octobre prochain.
Originaire de Québec, M. Gilbert entretient une forte relation avec la région de l’Estrie. Alors que sa conjointe a accepté un poste d’enseignante il y a quelques années à l’Université Bishop’s, le nouveau DG voulait s’implanter à Sherbrooke pour de bon.
« C’est un grand changement de vie, assure M. Gilbert. Je me cherchais un meilleur ancrage dans la région. C’est aussi une belle opportunité professionnelle de pouvoir retrouver plusieurs facettes de ma carrière avec la direction d’événements, la littérature, etc. »
L’arrivée de celui qui a dirigé auparavant la radio CKRL, le Théâtre Périscope, le Carrefour international de théâtre, la Maison de la littérature, le festival Québec en toutes lettres ainsi que la salle de spectacle Le Diamant survient après les départs de Catherine Jacques et de Mylène Rioux. Ces derniers se sont d’ailleurs enchaînés en l’espace d’un peu plus d’un an.
« C’est sûr que mes premiers mois seront consacrés à solidifier notre petite équipe. Honnêtement, notre prochaine édition ne réinventera pas la roue. Mais après celle-ci, nous pourrons bonifier la mouture de 2025 et des prochaines années », ajoute l’homme qui s’est entendu sur une association de trois ans avec le Salon du livre de l’Estrie.
Un futur encourageant
Même s’il a officiellement emménagé à Sherbrooke aux prémices de l’année 2023, M. Gilbert s’alloue beaucoup de temps pour s’adapter à son nouvel écosystème. En dépit du roulement de personnel des derniers mois, l’écrivain sait que l’avenir est radieux pour le Salon du livre de l’Estrie.
« Je vais devoir me faire beaucoup plus d’amis ici, raconte M. Gilbert en rigolant. Mais le salon est en bonne santé financière. Les deux dernières années ont eu des taux de fréquentation assez élevés. »