La sécurité dans les rues sous la loupe

SÉCURITÉ. Deux gros chantiers sont prévus à la commission de la sécurité et du développement social : la sécurité routière et la sécurité des femmes dans les rues de la -Ville de -Sherbrooke.

La présidente de la commission et conseillère du district de -Brompton, -Catherine -Boileau estime que celui de la sécurité routière prendra une part importante.

« -Il est important d’amener une réflexion plus poussée. On dit sécurité routière, mais c’est la sécurité de tout le monde, du moment, que l’on utilise la route, qu’on soit piétons, cyclistes ou automobiliste, on utilise les mêmes infrastructures », -affirme-t-elle.

Les réflexions porteront sous plusieurs thèmes différents, dont la vitesse dans les rues. Selon la conseillère du district de -Brompton, les mesures possibles sont nombreuses, mais il faut prendre le temps de les analyser.

« -On se pose plusieurs questions concernant la réduction de la limite de vitesse dans les quartiers résidentiels. On en a entendu beaucoup parler dans les derniers mois. -Est-ce qu’on doit diminuer à 30 ou à 40 km/h ou on garde le statu quo ? -De plus, -voulons-nous l’étendre autour des garderies et des parcs ? », -déclare-t-elle tout en mentionnant que -Sherbrooke regarde ce qui se fait ailleurs au -Québec.

Pour -Mme -Boileau, l’importance est de trouver une cohésion pour que tout le monde s’y retrouve sur les infrastructures routières.

« -On ne peut pas enlever toute la circulation, mais ce qu’on voudrait est d’augmenter les moyens de circulation. On veut augmenter les pistes cyclables, on veut améliorer la possibilité de marcher dans son quartier. Il faut partager la route pour que tout le monde se sente en sécurité », -mentionne-t-elle.

Les rues partagées

Sherbrooke portera également un regard sur les rues partagées. Ce concept de rues commence à s’étendre partout au -Québec, dont à -Montréal et la capitale nationale. À -Sherbrooke, un groupe de citoyens sur la rue -London souhaite l’implantation d’un tel type de rue depuis plus de cinq ans.

Mme -Boileau a pris cet exemple afin de mettre en relief que les élus souhaitaient s’asseoir à cette commission pour décider d’une marche à suivre.

« -On souhaite mettre un cadre, on a souvent parlé de la rue -London, on veut paramétrer tout ça. On doit penser aux services d’urgences, mais on doit penser à tous les citoyens dans la rue, -est-ce qu’on pourrait faire un parallèle avec les jardins communautaires ? », se -questionne-t-elle.

La sécurité des femmes au microscope

Pour ce qui est de la sécurité des femmes, la commission souhaite poursuivre ses travaux sur les conclusions du rapport du comité d’action femmes et sécurité urbaine de -Sherbrooke qui ont été déposées en décembre dernier. Rappelons que plusieurs femmes et certaines personnes de minorité de genre partageaient de ne pas se sentir pas en sécurité dans les espaces publics de la -Ville de -Sherbrooke. Plusieurs personnes ont témoigné d’être inquiètes dans les rues. Il avait été mentionné à ce moment que certaines femmes limitent et encadrent leurs sorties par peur de subir des violences dans l’espace public. Cette crainte est plus importante la nuit en raison de la faible luminosité, des rues qui sont moins fréquentées et de l’augmentation du nombre de personnes intoxiquées par l’alcool et la drogue.